Amen Amwen

Christine Salem, Gwendoline Absalon et Gaël Velleyen
Chorégraphie Véronique Asencio

Après son témoignage diffusé à la télévision Sylvie Grondin a souhaité travailler sur un spectacle qui parlerait des violences intra familiales.
Bouleversée par ce témoignage, la troupe Amadeus, constituée de 30 enfants, a
immédiatement été partante ; Le Ker’EDF, qui a toujours œuvré pour des causes
sociétales et humanitaires, également.

Il s’agissait pour nous de travailler, comme toujours, en intergénérationnel et surtout en
mélangeant les univers : les enfants, les adultes ; les amateurs, les artistes ; les professionnels de santé, les victimes ; le milieu scolaire, un groupe de parole…
Comment tous ces univers allaient interagir ? Comment accueillir la parole de l’autre, rester dans la bienveillance ?
Amadeus travaille pour l’ouverture d’esprit et l’accueil des différences. Se connaitre, se
comprendre, accepter les différences, c’est vivre dans un monde meilleur. Nous cherchons à former des jeunes personnes capables demain de créer de meilleures relations aux autres.
Les rencontres, les échanges qui se créent lors de la préparation d’un spectacle sont aussi
importants que le spectacle final.

Amadeus, pour chaque projet, construit une nouvelle équipe artistique. Le choix est important pour la sensibilité du sujet, la capacité à s’intégrer, à donner, à transmettre, à partager son univers artistique…
Des artistes sont venus : Christine Salem, Gael Velleyen , Gwendoline Absalon, Véronica
Asencio, Nicolas Derieux …
Il n’y a pas vraiment de hasard. Oui, certains ont aussi été des victimes.
Ils apportent leur univers et leur humanité.
Gaël Velleyen par exemple, met en musique les textes écrits par les victimes. Il fait tout cela bénévolement.
Gwendoline Absalon pratique la musicothérapie…
Christine Salem apporte son optimisme, sa résilience, sa spiritualité…